L’ERREUR PERPETUELLE
Oh Combien de gens biens et combien de mécènes
Discuteront encore de l'Amour de la Haine
De l'Art, de la Beauté, de la Propriété
Faisant ainsi l'éloge de l'INEGALITE
Que Nenni, Dieu m'en garde, Diront-ils pour conclure
Nous sommes tous pareils, Tous de même envergure
Et se croyant sincères Avec les pauvres gens
Leur parleront de Pierre. Eux, ils attendaient Jean.
Que d'incompréhension
Depuis tant d'existences
N'a-t-on pas nos rations
D'idioties, de souffrances
N'est-il pas temps, enfin
De révéler l'Erreur
Qui, depuis l'Origine,
Empoisonne les cœurs.
Je décide que OUI !
Fini la décadence
Les descentes aux enfers
Parfois au pas de danse
Fini de vouloir faire
UN par l'égalité
On peut s'aimer en frères
Mais sans se ressembler
Vive les différences
Vive l'EQUIVALENCE !
Que la propriété
Permette la bonté .
Que l'imagination
soit source d'évasions
Quelques mots, quelques traits,
Des notes, des couleurs.
Comment naître parfaits
Et naître créateurs
Chacun sa partition
Et ses répétitions
Pour que la symphonie
que nous jouerons ensemble
nous offre l'harmonie,
L'Amour qui nous rassemble
Pourrait -on tout avoir
Et encore recevoir
Dis, que peut-on offrir
Quand les moindres désirs
Ont été assouvis
Tout comme au Paradis?
Je conclue, mes amis
Je vois votre impatience
Notre monde est ICI
Avec nos différences
Le jour où chaque humain
Comprendra que ses peurs
Sont le seul mauvais grain
Vive les Moissonneurs !
C'est pour quand ?
Pas pour hier !
Ouf! On n'a rien raté
Certains chantaient "à Pâques ou à l'Eternité"
Pourquoi pas aujourd'hui
Déjà, pour commencer
Sois sympa, dis moi OUI
Oui, oui, oui
Je l’ai dit
Ca change quoi, l’ami ?
Pas grand chose
Il est vrai
Si tu n’oses
Et ne fais
Tout juste un premier pas
Mais un autre suivra
Car à ce carrefour
Où tu tournais sans fin
L’Amitié et L’Amour
Ont ouvert un chemin.
Françoise A-MARTIN
A bientôt
Françoise