N'aurais-je pas oublié les guillemets au niveau du titre ? Qui a bien pu formuler une pareille affirmation ?
Formuler ? Ne cherchez pas, ne cherchez plus... Je l'ai entendue pensée par des esprits bien trop "frileux" pour que les corps qui les abritent la formulent en paroles.
Pourtant, en y réfléchissant bien, la Poésie n'est pas un instrument.
Un peu comme un enfant qui se trouve toujours au milieu et qui embarrasse plus qu'il n'aide.
Alors pourquoi inspire-t-elle aussi de la crainte ?
- Peur de blesser un innocent qui n'était simplement pas à sa place ? Parfois
- Peur de se blesser soi-même ? parfois aussi.
Ah oui. Comment ?
Imaginez, vous qui passez par ici, vous en avez l'habitude. D'ailleurs, en la circonstance, vous n'aurez pas à faire de grands efforts :
- Ce serait un enfant qui irait répéter des conversations glanées ici ou là. Il les avaient trouvées drôles ou surprenantes, donc à vérifier. Ses interlocuteurs interrogés pour confirmation, parce que cibles, vont devenir des ennemis déclarés des auteurs qui sauront situer les origines de la "fuite".
- Vous concevez la terreur si, en plus, l'enfant en question a l'esprit critique, sait lire, sait compter et, pire que tout, sait trier les intentions malsaines et celles louables, différencier les objectifs avoués de ceux affichés et considère comme un engagement personnel de diffuser l'information ? C'est le cas des enfants grandis, nourris de Poésie.
Mais il y a encore une autre explication à cette pensée bruyante qui m'a servi de titre :
La Poésie n'est pas un instrument. D'accord.
Mais comment vous serviriez-vous d'un instrument, quelqu'il soit, dans la nuit, l'obscurité ou la pénombre ?
La Poésie c'est peut-être la Lumière.
Si l'instrument est bon, elle lui permettra d'être opérationnel
S'il est abîmé ou inopérant ou pas celui qui convient à la situation, cela apparaitra avec évidence et elle entrainera sa réparation ou son affectation conforme à ses possibilités réelles et non à celles écrites sur son emballage, qu'en Entreprise on appelle CV, et qui ont été surestimées pour faire monter le prix de vente.
Certains peuvent penser que pour cet article je me suis trompée de blog.
Ne vous inquiétez pas, ceux qui fréquentent mon blog controledegestion je vais les inviter à faire un tour du côté de chez nous.
Mais la Poésie ce n'est pas que l'évasion du Poète, ou d'un de ses lecteurs, dans les Nuages. Ce peut l'être.
A titre personnel je préfère qu'elle implique la "Grande Evasion". Comme dans le film.
Sans elle nous pourrions rester prisonniers d'une vie étriquée et, comme les pieds des chinoises d'antan, voués à des chaussures de petite taille, empêchant leur développement, nos esprits enfermés devraient se racornir, se durcir et se concentrer (en 1 ou 2 mots). Mais que ferions-nous libres si les autres restent en cage ?
Quand une grille nous sépare, comment identifier qui est du côté "prison" et qui est du côté "espace".
Surtout si ceux qui sont de côtés différents souhaitent avant tout être réunis ?
Balayons cette image et permettons à ceux dont nous avons la responsabilité, simplement parce que nous avons une avance au niveau de la connaissance (intuitive, peut-être) de s'épanouïr en occupant tout l'espace de leur destin.
Pour admettre d'avancer dans la Lumière il est un préalable : Avoir Confiance .
En soi et en la Vie (et ses accompagnants que sont les Autres.)
D'où les Ateliers programmés à la rentrée (Octobre) et annoncés dès à présent :
"Apprivoiser l'Optimisme" par la méthode ACC (Apprendre à Choisir le Confiance)
On s'y amuse, on écrit, et (mais ce sera très accessoire, même si les accessoires ne sont pas à négliger) on y lunche.
Et on constate que si "charité bien ordonnée commence par soi-même" c'est vrai aussi pour l'affection, le respect et l'indulgence.
Nous sommes nos meilleurs cobayes tout en n'oubliant pas que le mot "commencement" implique une suite.
Bises à tous
Françoise
